Le blog de Fénay-Loisirs-Culture

Le temps quelque peu agité de ce mardi a dû dissuader quelques marcheurs à ne pas venir. Quand Claudette est là, c'est qu'il fait beau !

C'est l'époque idéale pour découvrir de belles fleurs sauvages ! Partis de l'accrobranche, nous traversons la combe de Chambolle. Là, s'épanouissent l'aconite tue-loup, une renonculacée, dont seuls les bourdons avec leur longue trompe pourront polliniser les fleurs contenant des alcanoïdes. Cette plante très vénéneuse servait dans l'antiquité à empoisonner renards et loups, d'où son nom !

La silène enflée a fait son apparition et le gaillet (qui gratte) contient de la présure qui permettait de faire cailler le lait d'où le nom de "caille-lait".

Nous surplombons à présent la combe de Chambolle, le plateau calcaire fait apparaître maintenant de nombreuses plantes calcicoles. L'hippocrépis à toupet, jolies petites fleurs jaunes dont les graines ressemblent à des fers à chevaux. Le lotier caniculé, autre petite fleur jaune un peu plus grande devenant légèrement rougeâtre.

Sur le plateau calcaire , les asperges sauvages abondent, c'est le règne de la bugle rampante à tige quadrangulaire et poilue (certains ont fait des allusions passant de la morphologie végétale à la morphologie humaine !) elle contient du chicotin, c'est une plante myrmécophile, elle vit en association avec les fourmis qui disséminent ses graines.

Petite halte sous un soleil radieux sur la crête, là, nous avons pu observer l'ophrys boudon et plusieurs orchidées dont le nom vient du grec "testicules" allusion faite à la forme de leurs bulbes.

Le retour s'est effectué par les bois de Curley.

22 marcheurs, un temps splendide qui pourrait faire regretter à certains de ne pas être venus. 11 Kilomètres dans une nature qui explose de fleurs, de feuilles et de végétation luxuriante.

Le dernier séjour à Rochejean dans le haut-Doubs de l'année dernière ayant rencontré beaucoup de succès, 26 marcheurs de FLC ont récidivé, pour trois jours et deux nuits... Les participants se retrouvent après environ 2 heures de route devant le chalet de l'Aroéven de Rochejean. Le beau temps et la bonne humeur sont au rendez-vous, tout le monde est à l'heure. Le dépôt des bagages et des provisions est vite expédié.

Les 8 km nous séparant du point de départ de la première balade sont vite avalés. Nous sommes à pied d’œuvre (si on peut dire!) au parking du Mont d'Or à 1415m. Il nous reste une cinquantaine de mètres à gravir avant d'atteindre le sommet du Mont d'or. La vue est superbe, au loin estompé par un peu de brume la chaine des Alpes, un peu à droite quelques névés rescapés de l'hiver, à nos pieds la Suisse. La journée promet d'être belle, nous sommes au point culminant de notre balade. Le sentier bien balisé nous mène jusqu'à la frontière que nous suivrons en découvrant de magnifiques paysages, et de belles bornes armoriées délimitant les deux pays. La nature exulte, les prés sont piquetés du jaune éclatant des trolls,et des vigoureux pissenlits ainsi que du bleu délicat des petites gentianes. Les vaches semblent heureuses, mais nous n'avons pas vu les célèbres vaches "Milka" !

Après un pique nique tiré du sac, nous continuerons notre périple au travers les forêts et l’alpage. Les pieds se font lourds, et il fait de plus en plus chaud, nous arrivons après une courte et rude montée à notre point de départ après 14km.

Une bonne douche (froide- l'installation est en panne!) nous "requinque" avant un repas jurassien convivial dans une ambiance chaleureuse. Nous sommes prêts après une bonne nuit pour notre deuxième journée. Les orages de la nuit ont douché nos espoirs concernant la balade prévue le second jour. Le circuit prévoyait un départ par le télésiège de Metabief au Morond, une distance de 14km environ avec une petite incursion en Suisse. Nous nous sommes contentés d'une courte balade sous la pluie en matinée à Mouthe pour apercevoir la transhumance...Retour au chalet pour le pique-nique, l'apparition du soleil qui nous redonne un peu d'espoir, nous encourage à une petite balade de l'après-midi à partir du sommet du Morond après emprunt du télésiège. L'optimisme est de courte durée, nous devons à nouveau trouver un abri dans un refuge providentiel !

La malchance nous poursuit ! La petite route qui nous ramène vers Longeville fera traîtreusement chuter notre amie Yvette ! Les blagues se tarissent instantanément. Le chalet Paradis (le bien nommé) permet à notre infortunée d'attendre assise en compagnie de Monique que nous puissions les ramener en voiture. Bilan une visite aux urgences de Pontarlier, et fracture de la malléole gauche. Le moral de notre blessée reste bon, la douleur modérée...Nous savons cependant que son rire dans nos balades nous manquera un bon moment...

La soirée sera un peu plus calme que la première. La météo du lendemain n'est guère meilleure, la balade prévue à Jougne est annulée, nous ferons quelques kms autour du lac de St Point avant de rejoindre nos domiciles.

La première journée passée ainsi que l'ambiance amicale et blagueuse de la soirée atténuent un peu nos déconvenues météorologiques et surtout la chute de notre amie Yvette ! 38 km ont cependant été parcourus !

Après un travail assidu en anglais avec Pamela durant toute cette année ,nous nous sommes retrouvés autour d' un repas au Château de Saulon la rue ,repas durant lequel la langue anglaise était la seule autorisée, un peu plus facile pour les serveurs