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Le blog de Fénay-Loisirs-Culture

loisirs § culture

Visite de l'Expos.François et Sophie Rude

5 Décembre 2012, 15:57pm

Publié par fenay-loisirs

Expos.François et Sophie Rude (19)L’exposition François et Sophie RUDE, un couple d’artistes au XIXème siècle, a remporté un vif succès auprès des adhérents de FENAY LOISIRS CULTURE. Deux visites ont été programmées, le  28 novembre et le 5 décembre 2012 afin de permettre à 51 personnes de découvrir, sous la conduite d’un guide, ce couple d’artistes méconnu des Dijonnais.

François Rude est né à  Dijon le 4 janvier 1784, 5, rue  poissonnière (rue François Rude aujourd’hui). Fils de forgeron. Rien ne le destinait à cet avenir de grand sculpteur, mais Louis Frémiet lui fait découvrir les vertus de l’art. Il deviendra un sculpteur représentatif de la transition entre le néoclassicisme et le romantisme. Il travaillera avec Anatole Devosges , ami, et fils de François Devosges  fondateur de l’école de dessin de Dijon.

Premier prix de Rome en 1812. Puis Il accompagne dans son exil à Bruxelles son protecteur Louis Frémiet. Il y demeure 12 ans. Retour à Paris en 1827, en 1828 il présente au Salon  Mercure rattachant sa talonnière. En 1833  le  Petit pêcheur napolitain jouant avec une tortue (œuvre prêtée par le musée du Louvre). Ces œuvres  lui font remporter un immense succès.

François Rude est connu universellement par son chef d’œuvre le départ des volontaires  de 1792  ou La Marseillaise. Ce relief guerrier orne l’un des piédroits de l’Arc de triomphe de l’étoile à Paris (on peut voir un surmoulage de cette sculpture à l’ancienne église Saint Etienne à Dijon, aujourd’hui musée Rude. Cette œuvre, symbole patriotique, sera récupérée tout au long du XXème siècle par différents régimes politiques.

En 1821, il épouse à Bruxelles Sophie Frémiet, fille de son bienfaiteur. François Rude meurt à Paris en janvier 1855 avant d’avoir achevé Hébé  etL’aigle de Jupiter. Il est inoubliable avec sa longue barbe de patriarche.

Les promeneurs du parc Noisot à Fixin connaissent son Napoléon s’éveillant à l’immortalité appelé Réveil de Napoléon.

Sophie RUDE née FREMIET, est née rue des Forges à Dijon en 1797. Elève d’Anatole Devosges à Dijon, elle resta toujours attachée à sa ville natale. L’exil de son père à Bruxelles, fut une chance pour Sophie car cela lui permis d’entrer dans l’atelier de Jacques-Louis DAVID. Au début elle copia beaucoup son maître. De retour à Paris, elle s’éloigna rapidement de ce dernier. Elle peint tout d’abord des personnages mythologiques, ou des scènes d’histoire (La duchesse de Bourgogne arrêtée aux portes de Bruges), mais c’est surtout par ses portraits de la bourgeoisie qu’elle se fait connaître. Sa sensibilité, sa psychologie et son talent lui permettent d’exceller dans cet art. Elle n’a pas connu le même succès que François RUDE dans ce XIXème  siècle encore très misogyne.  Le fils unique du couple, Amédée, mourut à l’âge de 8 ans.

Sophie sert de modèle à son époux François, pour la célèbre statue de la Marseillaise.

A la mort de son époux, elle se battra afin d’obtenir que les deux dernières œuvres  qu’il n’avait pu terminer soient achevées, suivant sa conception et sous son nom, par Paul Cabet. Œuvres que nous pouvons voir au musée des beaux arts de Dijon.

Les trajectoires parallèles de ce couple d’artistes engagés nourris par la culture des lumières et des idéaux révolutionnaires, reflètent le bouillonnement créatif et politique de la première moitié du XIXème siècle.

« (…) mari et femme ont fait carrière côte-à-côte, la main dans la main(…) »

Visite très appréciée par les deux groupes, les commentaires des guides, passionnées par leur travail, ont pleinement satisfaits les visiteurs.

La  participation financière de l’Association FENAY LOISIRS CULTURE a permis de réduire le coût de la prestation des guides, pour chaque participant.

 

organisé par Marie-Louise et Robert clip FLC

photos dans l'album "expos" => Expos.François et Sophie Rude

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Exposition "les talents de Perrigny"

24 Novembre 2012, 18:22pm

Publié par fenay-loisirs

Expos.11.012 (2)

Venez découvrir le talent de nos Amis....

"L'association Fénay Loisirs Culture était bien représentée à l'exposition "les talents de Perrigny", ce weed-end. Samedi 24 et Dimanche 25 Novembre. En effet, si nous connaissons déjà les talents de nos amis Françoise et André LEVY ainsi qu'Antoinette SUILLOT, nous avons découvert ceux de Christian TISSE... un passionné de voiture de sport, de moto et de nature !!! Vous reconnaîtrez également des visages connus ... parmi les portraits croqués par notre ami André LEVY."

A voir dans l'album "EXPOS"  =>expos 11.012

Et ce Dimanche de 10h a 18h

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Une Chorale à F.L.C

19 Novembre 2012, 12:02pm

Publié par fenay-loisirs

choraleBeaucoup d' entre vous, avaient demandé et souhaité une chorale à FLC.
Nous avons le plaisir de vous informer de sa création....
Nous vous proposons de nous retrouver :
 le vendredi  7 Décembre
à la salle des fêtes de Chevigny- Fénay
de :14h30 a 16h
   Le répertoire est accessible à tous, l' essentiel est de rester fidèle à notre devise : "dans la joie et la bonne humeur"....
 Alors, que vous n' ayez jamais chanté ou que vous soyez chanteurs confirmés, si vous voulez partager avec nous ce moment de convivialité,n' hésitez pas !!
rendez-vous pour cette première Vendredi 7 Décembre......,image
Renseignements et Contact depuis ce blog (page d' accueil "e-mail") ou ICI 
 
clip FLC F.L.C

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EN BALADE AU RYTHME DES SAISONS

27 Octobre 2012, 08:59am

Publié par fenay-loisirs

EN BALADE AU RYTHME DES SAISONS

était le titre de la Dictée proposée par Guy a ses élèves,

dictee10.012

 

"L'association FENAY LOISIRS CULTURE proposait sa traditionnelle dictée avec un texte de Pierre Larousse: EN BALADE AU RYTHME DES SAISONS. Vingt participants ont affronté les pièges de l'orthographe sous la dictée de Guy Renard, ancien professeur de français qui avait choisi épreuve. Les fautes se sont produites sur "les nymphes naïades, dryades ou napées" ou bien sur la nature des vents "norois, suroît". Puis vinrent les mots comme: drupes charnues, nacarat, Et encore la saveur mucilagineusedictee10.012 (3) et aussi les chrysanthèmes ponceau avec les signes avant-coureurs, ect...Mais les candidats à affronter les difficultés orthographiques ont été tout de même ravis et se sont déjà donné RV pour une prochaine épreuve.

 

 

Voici le texte :

 

EN BALADE AU RYTHME DES SAISONS

 

       Le printemps qui, autrefois, commençait l’année, est souvent personnifié sous les traits d’un éphèbe donjuanesque, ou sous la forme d’une jeune nymphe, qu’elle soit naïade, dryade ou napée. L’été, quant à lui, est fils du Soleil dans les fables mythologiques.

         Pour évoquer l’automne, Pierre Larousse emprunte à George Sand son " andante mélancolique et gracieux qui prépare admirablement le solennel adagio de l’hiver ", hiver qui clôt l’année, saison froide de l’hémisphère boréal, saison torride de l’hémisphère austral.

         Canicules et froidures se sont toujours succédé au cours des siècles mais les jusqu’au-boutistes rêvent encore aux beaux jours qu’ils ont laissé(s) partir. Si la France n’est pas à l’abri des tempêtes tonitruantes, elle est épargnée par les tornades, bourrasques, cyclones, typhons qui sévissent dans les pays chauds. Certes demeurent autan, norois, suroît, tramontane …. aux effets moins pervers.

 FIN des Junoirs

        Le printemps est la période des semailles, des agrumes et des primeurs ; l’été reste l’époque de la cueillette des drupes charnues nacarat et de l’humble salsifis dont la saveur mucilagineuse et sucrée étonne toujours. Les vendanges, allégorie de l’automne, côtoient les chrysanthèmes ponceau déjà violacés par l’hiver qui point, signes avant-coureurs du repos végétatif.

 Voici venir l’automne des idées, mettons notre plume en veille …. Dommage que celle du poète n’ait pas relevé la gageure en chantant une ballade aux saisons évanescentes.

                                                             ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

canicules et froidures se sont toujours succédé (verbe pronominal) venir l'un après l'autre (ils se sont succédé - invariable)


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