Le rendez-vous était donné ce Mardi 10 Mars au parking sur les hauts de Gevrey-Chambertin « Plantigone » a cet endroit passait "Le tacot "c’était un train qui reliait Dijon à Beaune en desservant les villages de l'arrière côte. La ligne a été supprimée. Elle est devenue aujourd’hui « Le sentier du tacot » qui reprend une partie de son tracé.
Nous prenons le départ pour Curley, village de l'arrière côte, arrêt a la gare !, puis nous continuons en direction du col de « la gourdasse » (altitude 463 m))Depuis le début de l'année de 2011, le panneau avait malheureusement disparu (vol, dégradation ?). C'était le seul panneau officiel représentant un col en Côte-d'Or, il y a a présent de nouveau ce panneau, espérons qu’il reste en place très longtemps !, après une photo pour marquer notre passage sur ce lieu, nous nous dirigeons vers la forêt de Morey pour retrouver le chemin du tacot, nous remarquons sur ce coteau ensoleillé des Anémones pulsatilles
Après-midi fort sympathique, sur chemin sec et sans pluie
* Le tacot : On prévoit donc de relier Dijon à Beaune en passant par les Hautes Côtes, un embranchement devant être créé pour aller à Nuits-Saint-Georges depuis le village de Meuilley.
Pour la première partie du trajet, entre Dijon et Gevrey-Chambertin, on opte pour le tramway électrique : Dijon est déjà sillonné de tramways depuis 1895, cette nouvelle ligne prolongera le réseau. Elle sera achevée en 1909. Un train toutes les 40 minutes, de 6 heures à 20 heures. Le succès est au rendez-vous… Reste à réaliser la suite entre Gevrey et Beaune. L’expression ” aménagement du territoire ” prend alors tout son sens car la tâche va être rude. Les travaux débutent durant l’hiver 1910. Le relief exige des travaux herculéens : on doit percer la montagne, pour construire ce tunnel de la Combe Grisard par exemple, mais aussi élever des remblais pour passer les combes. Ce sont des ouvriers vignerons qui suent sang et eau à l’extraction et au concassage des pierres et du ballast. Le projet s’interrompt durant la 1ère guerre mondiale puis reprend en 1919 grâce à la main d’œuvre de prisonniers allemands. Enfin, en 1922, l’ensemble de la ligne de Gevrey à Beaune entre en service.
12 ans seulement, le tacot s’époumonera dans ses virages et ses raidillons car la ligne, trop coûteuse à entretenir, fermera dès 1934. Seul le tronçon Meuilley-Nuits subsistera quelques années mais il ne résistera pas longtemps après un déraillement qui provoquera la mort de 3 cheminots.
Le tramway Dijon-Gevrey, lui, fonctionnera jusqu’au 23 mai 1953.
En 1961, le tramway de la ville de Dijon disparait à son tour. Tous les rails sont consciencieusement démontés, effacés du bitume des rues et des routes. Un demi-siècle plus tard, ils ont fait leur réapparition : depuis fin 2012, le tramway est de retour, sur Dijon et son agglomération.
(Source internet :Se Balader)