"Hautes Plates"

Descente vers la combe si prisée des Dijonnais, un peu du sentier Batier, du Faucon, du Grands Crûs et de la combe Persil. La
forêt compte de nombreuses essences: érables planes, pins d'Autriche, charmes,robiniers, cornouillers mâles, camerisiers à balais ou chèvrefeuilles des haies, trembles.
La combe Saint-Joseph frôle le pigeonnier de la Bergerie, la source des fées. Plus haut, les rochers portent les stigmates
d'une cruelle érosion de jadis. Il y a des millions d'années, que sommes-nous à côté de tout cela ?
Le plateau de Chenôve nous accueille avec le soleil, direction Divio, le centre hippique, une forêt en plein repeuplement de
pins noirs jusqu'en 2025. Chacun compte l'âge qu'il aura, les neurones qui restent trouvent des résultats approximatifs. Dijon est au pied, tranquille, sûrement active.
D'ailleurs, la statue de la Vierge et l' Enfant érigée en 1869 la protège, c'était prévu sauf que la guerre, l'année
suivante, ne lui a pas laissé assez de temps, malheureusement.
Notre historien remarque une "faille" qui, dans deux cents millions d'années finira par créer une nouvelle combe. Les dames
présentes essaient de recalculer leur âge mais sans l'énoncer. Le président suggère, lui, de l'appeler Combe FLC, à ce moment là, peut-être. On verra bien.Genévriers, cynorrhodons, prunelles: la
nature généreuse nous offre aussi des parcours bien agréables, ce qui nous fait dire que nous habitons une bien belle région. N'oublions pas le château de Gouville.
9 kilomètres pile, merci à Marie-Louise et Robert.
Photos dans l'album "automne012" => Hautes
plates
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