" les jardins de Chenôve "
Froid et brouillard pour le départ de deux douzaines
de participants qui gagnent les collines voisines. Ces personnes peuvent affirmer, qu'une fois encore, le soleil et le ciel bleu sont au rendez-vous sur les hauteurs. Tant pis pour les absents qui préfèrent le coin télé, au chaud, à refaire le monde ou d'autres choses moins écologiques : c'est leur choix.
Des chemins tortueux comme on les aime parmi la mousse, les genévriers, les buis, les pézizes ou oreilles-de-lièvre, mènent aux deux cent quarante hectares du plateau soit le tiers de la surface de Chenôve. Le poumon vert de l'agglomération comporte une zone militaire réservée à perpétuité mais actuellement et heureusement peu utilisée . Les carrières et les lavières de l'endroit ont servi jadis à la construction des maisons de Dijon.
Quelques jeunes arbres récemment plantés vont constituer une jolie cédraie dans quelques dizaines d'années, plus loin des genêts, des bouleaux, des camérisiers à balais.
La combe Saint-Joseph garde les preuves de la présence des mers anciennes qui ont façonné les rochers, plus récentes des traces de fermes, d'élevages de moutons, un pigeonnier ... La source du soldat puis une autre sans nom, ne cherchez l'amalgame pour lui en trouver un, il ne faut pas choquer nos anciens combattants.
Un très vaste terrain qui jouxte la ville, occupé naguère par des jardins et des vergers, offre le rare spectacle d'un
capharnaüm à ciel ouvert. Le piquetage promet l'occupation prochaine de nouveaux bâtiments. Ne restent encore que des ruelles, de beaux arbres - on a vu un kaki -seuls témoins d'un lieu aimé autrefois par les Bonbis, les habitants nés à Chenôve, les autres n'ayant droit qu'à l'appellation Cheneveliers.
Retour par le sentier de la lisière " vignes et forêts ", les pépinières de Dijon : on compte dix kilomètres de
découvertes au compteur.
organisé par FLC :
Photos dans l'album "c'est mardi" => Les jardins de Chenôve
texte de Guy Humblot