Tempête de neige sur "les hauts"
Ce mardi, le temps maussade n'arrête pas trente-quatre participants
d'entamer les hauteurs de Fixey. La pluie au rendez-vous n'augure rien de bon, un petit vent froid en rajoute : il va falloir baisser la tête et marcher coûte que coûte.
Le groupe suit, quelque temps, un énorme engin forestier sur chenilles, très bruyant. Décidément, on se demande si tous ces
inconvénients vont en rester là.
La surprise ne tarde pas, des flocons légers commencent à tomber. La sommière nous mène aux environs de Clémencey, par la
rente Chamerey. Là, c'est le restant de la colère des dieux de la marche, une neige, comme les gamins l'adorent, tombe à gros flocons et s'en donnera à coeur joie pour deux bonnes heures. Six
centimètres d'épaisseur recouvrent le plateau.
Après la grande Combe Rouge, un arrêt s'impose à la ferme de la Reppe, il fait froid, tant pis pour celui qui a oublié ses
gants ou cet autre qui en a choisis en laine, mouillés à tordre et difficiles à enfiler. A quatre cents mètres d'altitude, on ne se méfie pas assez mais, à FLC, on fait toujours face, chacun à sa
façon.
Une marcheuse bascule en avant et tombe, sans bruit, le nez dans la poudreuse.
D'après le tableau, des esprits médisants pourraient penser à un sanglier, mais non, il n'y a pas de tels esprits dans le
groupe.
Le fait de marcher courbés nous empêche d'admirer la beauté des arbres mais en redescendant vers la vallée, on remarque
au-dessus des vignes une couleur exceptionnelle, un bleu très marqué, ultra marin dirait-on en aquarelle. A l'opposé, au couchant, le ciel rosit malgré tout : un clin d'oeil du soleil pour clore
cette promenade pleine de surprises.
Quelques pins d'Autriche, des pins Larécio de Corse qu'on doit à Napoléon 1er et le Clos éponyme terminent ce trajet de
13 kilomètres 200 mené tambour battant par Guy Delajosie, merci à lui.
Photos dans l'album "balades013" => Hauts de Fixey
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