Que la nature est belle...!
Nous quittons le village pour gagner "les sapins du garde", laissant sur le bas du coteau un
alignement de ruches au soleil. Les ouvrières doivent hiverner ou assurer une activité minimum par ce temps froid. Rien de ceci pour les trente-six de FLC qui bravent les éléments, la neige et
les plaques de glace.
A la première trifurcation, le sentier du milieu nous mène aux falaises dominant la combe Pévenelle parallèle à la
combe Grandvaux. Des trous de blaireaux fraîchement labourés nous intriguent un peu. Ces animaux discrets ne se montrent que sur le bord des routes après avoir fait les frais d'une
collision. Leur mâchoire redoutable comporte des dents aussi importantes que celles d'un chien moyen. Leur terrier montre aussi leur instinct de survie développé : plusieurs sorties leur évitent
les désagréments d'importuns.
Quelques difficultés de passage se présentent dans ces endroits rocailleux et les conversations cessent soudain. Attention
aux chutes, surtout pour ceux qui n'ont pas
encore de bâtons, ceux qui en possèdent peuvent compter les désagréments évités.
Combe Sémétrot, circuit des Tables, nous marchons au-dessus de la Roche-qui-pleure.
La glace qui la coiffe, une vraie patinoire, offrira des pleurs pour le dégel. La forêt assez pauvre n'offre qu'un maigre
taillis et le tapis de neige donne une vue d'ensemble où aucun animal ne se montre. C'est l'hiver ma pauvre Lucette !
Nous nous contentons de ce décor dépouillé, on observe les genévriers et leurs boules, la mousse sur les pierres et un
morceau de nerprun des teinturiers, exception ici car ce bois ne pousse que dans le sud de la France, notre si beau pays.
Après le belvédère de Couchey, descente vers la vallée dans la brume et quelques rayons du soleil se couchant tôt. Un cours
rapide sur la taille de la vigne par notre guide si féru dans de nombreux domaines. Le cep comporte deux rameaux : un à six bourgeons qui donneront autant de grappes et l'autre appelé
courson, plus court, qui prendra la suite l'année prochaine. Il s'agit de la taille dite de Jules Guyot, oenologue émérite de l'Université de Bourgogne.
Retour à la base de départ, onze kilomètres approximatifs.
Organisé par Guy R
photos dans l'album "balades 013" => Combes de
Marsannay
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