balade mardi

Les mardis de balades ne se ressemblent pas. Singin’in the Rain le 8 septembre et Let the Sun Shine ce mardi ensoleillé. Un léger briefing, suivi d’un check-up, est fait au départ de la balade : 30 fans de FLC, adeptes du clubbing, pas du tout bling-bling et addicts de marche partent de Fixey. Ils sont bien équipés : sweat, shorts, T-shirt et chaussures waterproof. Le look coloré de certaines marcheuses ne passe pas inaperçu : punchy, flashy, vintage, fun et même glamour. Le top du top de l’endroit, c’est la petite église de Fixey du Xème siècle, une des plus anciennes églises de Côte-d’Or.    

Combien de kilomètres prévus aujourd’hui ? 12 km. Yes we can. En cours de route quelques personnes assurent le show. Tout le monde suit, même si nous ne sommes plus des teenagers. Le GPS (Guide Pour Sénior) fonctionne bien, même sans ses web-points.

Une longue montée, un peu hard, par la combe Laveau au milieu des rochers, nous amène au croisement du chemin blanc Jean Sage et du GR7, pas très loin de la rente de Chamerey. Nous traversons la forêt de Couchey. Le bon timing est donné par José, qui ce jour là, a du pep. Nous sommes sur le plateau. Le carmel est caché par le bois du Tremblois. La vue est belle et l’emplacement à l’ombre permet un bon sitting.

Contrairement aux 2 mois d’été où on marche non-stop, un arrêt est prévu. Mais pas de sandwich, c’est le 4 heures party, tea-time à l’horaire décalé avec pain d’épices hand made ou gâteaux secs made in France. Nous prenons notre temps, on n’est pas au fast-food, il fait bon à l’ombre. Le photographe de la tribu, qui n’a pas pris son pied pour poser son appareil photo, ne peut pas faire le selfie du  groupe. Pas besoin de sortir son zoom high-tech.

Retour par la combe Vaulon, la superbe Allée des Tilleuls et par les vignes avec le spectacle d’une machine à vendanger. Cet après-midi de balade a été une vraie success-story. Les participants overbookés ont pu chasser leur stress et leur spleen. Ils ont boosté leur moral. Ils reviennent zen et beaucoup plus cool. Si on devait écrire par le détail tout ce qui a été raconté et vu pendant la balade, cela ferait sûrement un bon best-seller.

Ce petit résumé en est le best of. Balade low cost (covoiturage 2 euros), coachée par Bernadette et Robert, un bon mix ou cocktail de forêts, de champs, de chaumes, de vignes. Et aussi un bon cardio-training. Nous prouvons par cette balade que les séniors ne sont pas has been. Ça va faire le buzz sur le blog FLC du web. Bye-bye.   

PS : D’autres mots comme rock’n roll, pop, shopping, shampooing, roller, trek, planning, outdoor, tweet...ne sont pas faciles à placer. Et « pin-up » si on ne veut pas froisser les dames. Tout le monde connaît ces mots employés (trop ?) par les médias et les magazines. Anglicisme et néologisme sont désapprouvés par 70% de français.

Première balade (bien arrosée) de la rentrée ....

Le temps clément de ce bel après-midi était propice pour cette agréable sortie.

Après quelques kilomètres, le ciel s'est soudain chargé d'une chape de plomb, les éclairs fusaient, le tonnerre grondait. Soudain, capes, pélerines, panchos et autres imperméables sortaient des sacs..... orage ! au désespoir ! Une douce pluie nous a bercé jusqu'à l'orée du bois. Les habits fumaient sur la charrière menant de Pont de Pany à Fixin. Petite restauration avec pour arrière plan les vtt des élèves du lycée Prieur d'Auxonne. De nouveau une averse nous a accompagné sur une partie du parcours long de 15 km. Vingt-sept concurrents se sont partagés la pluie et le soleil dans une ambiance chaleureuse et gaie où les commentaires allaient bon train quant au plaisir de partager un moment agréable, malgré les aléas d'une météo capricieuse et les bains de pieds .....

Il fait très beau et chaud. 36 courageux marcheurs de FLC se retrouvent au village d’Arcenant entouré de grands bois. Nous traversons ce charmant village puis nous longeons avec plein d’entrain la rivière du Raccordon. Une fraîcheur, toute relative, semble nous accueillir.

Nous arrivons à la Fontaine de la Douée (ou Doua, Douix) rivière souterraine. L’eau de la Doua est alimentée par un lac souterrain dont le Puits Groseille est l’exutoire. Certains membres de FLC suggèrent de rester sur place à l’ombre. Mais non.

Tout le groupe repart et grimpe la Combe Pertuis. Après 2 km de montée, arrêt à une croisée de chemins dont celui de droite mène au « Trou du Duc » à flanc de falaise. Les commentaires fusent. 1) duc le rapace nocturne  2) duc de Bourgogne. Réponse : 2. Les ducs avaient un pavillon de chasse à Arcenant.

Nous partons à gauche et une forte montée nous mène à une cabane sise au site gallo-romain de l’Ecartelot. C’est la pause bienvenue. Café, boissons fraîches, gâteaux, brioches à la « terrasse » d’une cabane. L’YvetteduGérard a sorti des lunettes humoristiques. Tout le monde se prête à une photo hilarante. Rire un petit coup c’est agréable, Rire un petit coup c’est doux… 

Le groupe repart ragaillardi et longe le site antique. Les fouilles dans le coin ont permis de découvrir une cella et un réservoir d’alimentation en eau avec filtrage au charbon de bois. Maintenant on est sur le plateau pierreux à côté du Champ de Crais. Altitude 560m. Nous empruntons le sentier « Marianne ».

Arrivée au village de Fussey en longeant les prairies de « la Corse ». A la sortie, 2 chemins et hésitation des organisateurs : Bernadette vote pour la gauche et Robert pour la droite. Erreur ! PS : C’était à gauche le bon chemin.

Arcenant, capitale des fruits rouges. Descente du GR7, puis descente(s) dans le caveau d’un liquoriste, grâce à Guy. Dégustation (avec modération) de bien bonnes liqueurs. Boire un petit coup c’est agréable, Boire un petit coup c’est doux, Mais il ne faut pas rouler sous la table…

Dernière balade de fin de saison de 13 km (mais 15 km suite à l’égarement du guide) proposée par Bernadette et Robert.

Rendez-vous en Septembre

Cella : La cella d’un temple romain abrite la statue de la divinité à laquelle le temple est consacré. Seuls les prêtres ont accès à l’intérieur de la cella qui reste invisible du public. Toutefois, durant certaines cérémonies, les portes du temple sont ouvertes, pour que la divinité puisse voir et exercer son pouvoir protecteur sur l’extérieur (Wikipédia). La cella de l’Ecartelot fait partie d’un ensemble rural cultuel avec temple, chasseurs, artisans, éleveurs et agriculteurs. Ce site rural, aménagé en terrasses, couvre une dizaine d’hectares. Il prend place non loin de l'ancienne voie néolithique passant par le sommet des Hautes-Côtes. Il a été abandonné au 3^ème siècle après J.C