EN BALADE AU RYTHME DES SAISONS
était le titre de la Dictée proposée par Guy a ses élèves,
"L'association FENAY LOISIRS CULTURE proposait sa traditionnelle dictée avec un texte de Pierre Larousse: EN BALADE AU RYTHME
DES SAISONS. Vingt participants ont affronté les pièges de l'orthographe sous la dictée de Guy Renard, ancien professeur de français qui avait choisi épreuve. Les fautes se sont produites sur
"les nymphes naïades, dryades ou napées" ou bien sur la nature des vents "norois, suroît". Puis vinrent les mots
comme: drupes charnues, nacarat, Et encore la saveur mucilagineuse et aussi les chrysanthèmes ponceau
avec les signes avant-coureurs, ect...Mais les candidats à affronter les difficultés orthographiques ont été tout de même ravis et se sont déjà donné RV pour une prochaine épreuve.
Voici le texte :
EN BALADE AU RYTHME DES SAISONS
Le printemps qui, autrefois, commençait l’année, est souvent personnifié sous
les traits d’un éphèbe donjuanesque, ou sous la forme d’une jeune nymphe, qu’elle soit naïade, dryade ou napée. L’été, quant à lui, est fils du Soleil dans les fables mythologiques.
Pour évoquer l’automne, Pierre Larousse emprunte à George Sand son
" andante mélancolique et gracieux qui prépare admirablement le solennel adagio de l’hiver ", hiver qui clôt l’année, saison froide de l’hémisphère boréal, saison torride de l’hémisphère
austral.
Canicules et froidures se sont toujours succédé au cours des siècles mais les
jusqu’au-boutistes rêvent encore aux beaux jours qu’ils ont laissé(s) partir. Si la France n’est pas à l’abri des tempêtes tonitruantes, elle est épargnée par les tornades, bourrasques, cyclones,
typhons qui sévissent dans les pays chauds. Certes demeurent autan, norois, suroît, tramontane …. aux effets moins pervers.
FIN des Junoirs
Le printemps est la période des semailles, des agrumes et des primeurs ; l’été
reste l’époque de la cueillette des drupes charnues nacarat et de l’humble salsifis dont la saveur mucilagineuse et sucrée étonne toujours. Les vendanges, allégorie de l’automne, côtoient les
chrysanthèmes ponceau déjà violacés par l’hiver qui point, signes avant-coureurs du repos végétatif.
Voici venir l’automne des idées, mettons notre plume en veille …. Dommage que celle du poète n’ait pas relevé la gageure
en chantant une ballade aux saisons évanescentes.
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canicules et froidures se sont toujours succédé (verbe pronominal) venir l'un après l'autre (ils se sont
succédé - invariable)