Le blog de Fénay-Loisirs-Culture

Le petit vent printanier quelque peu frisquet n’a pas dissuadé nos fidèles marcheurs à se lancer dans l’ascension d’une petite combe sans nom, méconnue du public, mais oh combien pittoresque et sauvage !

Après avoir contourné l’ancien champ de tir, nous empruntons le sentier Félix Batier, que nous laisserons très vite, pour nous hisser, lentement, respectant notre rythme cardiaque, vers le sommet.

La petite combe serpente, jonchée de mousse et de lichens, après deux mini escalades, nous grimpons allégrement vers le plateau, après s’être dit " Yes we can " ce fut un véritable festival de Cannes, la valse de Strauss sans cannes, Walls et Strauss-kahn ! Chacun a pu éprouver ses forces et même les surmonter.

La pelouse calcaire s’offre maintenant à nos yeux, pas un bruit, mais du buis, ce sont des buis qui courent ….. Chacun pourra en prendre quelques rameaux, c’est l’école buissonnière. Retour vers le sentier des Crêtes, petit passage dans la Combe Saint-Martin où l’ail des ours règne en maître, le sentier bleu et blanc nous ramène sur les hauteurs de Brochon, en contrebas la vie s’active, les damiers jaunes du colza dominent dans le vert des champs cultivés, les bourgeons de la vigne éclosent, la vie sourd lentement, annonçant le printemps avec son cortège de fleurs et de couleurs enchanteresses.

Une marche au compteur FLC, 10,5 km, 37 participants, encore une journée de partage, d’effort momentané, mais de plaisir dans l’instant, de communion avec une nature riche et splendide … qui nous émeut chaque jour.

Au cours de notre pérégrination, nous avons pu admirer :

La polygale vulgaire ou laitier commun, famille des polygalacées, petites fleurs bleues en grappe, le nom du genre en grec signifie « beaucoup de lait ». On croyait que les vaches ayant mangé des polygales donnaient plus de lait. La plante contient des saponines.

La gesse de printemps ;  c’est une papilionacée, lathyrus vermus, caractéristique par sa tige quadrangulaire. Petite fleur rouge puis bleu sale.

Le sorbier torminal : allouchier, c’est un arbre, sorbus aria, c’est une rosacée caractéristique par ses feuilles elliptiques, brillantes dessus, feutrées de blanc dessous.

Situés rive droite, aux alentours du Palais-Royal et des grands boulevards, les passages parisiens datent du XIXème siècle.

A l'époque, ils étaient très en vogue ; on pouvait s'y promener à l'écart de la circulation, des intempéries et des rues insalubres et peu sûres de la capitale. Ils offraient aussi un raccourci pratique et permettaient aux piétons de passer d'un quartier à l'autre. Coiffés de verrières, trésors d'architecture, ils accueillent de nombreuses boutiques. Le baron Haussmann en fera disparaître bon nombre d'entre eux.

Nous avons parcouru une quinzaine de passages. Certains ont retenu notre attention :

Le passage Jouffroy, 1er passage construit en fer et en verre, abrite la sortie du musée Grévin.

Le passage des Panoramas ouvert en 1800, un des plus anciens de Paris. Le graveur Henri Stern s'y installa ainsi que des échoppes pour les philatélistes .

Le passage Verdeau , dans le prolongement des passages Jouffroy et des Panoramas est le domaine de nombreux antiquaires, collectionneurs de livres et cartes postales anciens.

Le passage Brady aux effluves asiatiques, est bordé de restaurants et d'échoppes indo-pakistanais.

Le passage des Princes, domaine des enfants avec de nombreux magasins de jouets !

La galerie Colbert surmontée par une vaste rotonde de verre.

Le passage de l'Ancre : un petit coin de campagne à Paris, allée bordée de nombreuses plantes vertes et fleuries.

Tous ne peuvent être énumérés mais les promeneurs de FLC ont apprécié la traversée de ces passages et galeries.

Les 3h du retour ont permis aux marcheurs de récupérer de cette longue mais agréable journée servie par le beau temps.

La société Best Electronique, située à Gevrey-Chambertin a accueilli 16 membres de FLC.

Cette visite s'est révélée passionnante malgré un intitulé qui pouvait pour certain être trop technique.

Les explications données par une sympathique équipe nous a "éclairés" sur bien des aspects.

Cette société s'est spécialisée dans l'éclairage du futur, les LED ( Ligth Emitting Diode) en français (Diode Electro Luminescente).

Nous avons pu avoir un apercu des procédés de fabrication et diverses réalisations nous ont été présentées.

Ces techniques ont été mises en oeuvre pour assurer l'éclairage d'une usine uniquement par des LED, la mise en valeur du magasin de joaillerie de l'hôtel Georges V à Paris, l'éclairage du vieux Troyes et celui de la Basilique de St Denis.

Grâce à ce nouveau type d'éclairage, il est maintenant possible, de remplacer le Wifi dans la transmission et la liaison de données informatiques.( LIFI).

Bien que n'étant pas orientées vers le grand public, les productions de cette société nous ont donné un apercu du futur de l'éclairage de nos maisons.

Nous laisserons bientôt nos vieilles ampoules (même basse consommation qui rencontrent de nombreux problèmes). Les LED permettent des économies très importantes, aussi bien en consommation qu'en durée de vie, de même que des audaces esthétiques intéressantes.

Merci encore à cette société de nous avoir reçus.

http://www.best.fr/groupe.php

55 marcheurs....Record battu ! Non ! ce n'est pas un poisson d'avril !

Le beau temps explique sans doute, l'afflux des forces vives de FLC !

La longue caravane s'est dirigée du centre du village vers l'adret du mont Chauvin, par un agréable chemin.

Nos pas nous mènent à Pralon, petit village de 70 habitants. La chance est avec nous, nous avons pu visiter l'église (habituellement fermée)bénedictine fondée en 1142 par Bernard de Clervaux.

Il ne reste de ce lieu, que cette église et les pierres tombales des abbesses s'étant succédées dans ce monastère.

Le déclin de cette abbaye serait dû en grande partie à la gestion calamiteuse de sa derniere abbesse Charlotte de Bussy Rabutin, fille du célébre Bussy Rabutin bien connu des Bourguignons.

Une courte montée nous ramène à notre point de départ par la forêt de Mâlin (,nous n'avons pas vu ce dernier!).

Notre halte traditionnelle nous permet de profiter d'un magnifique point de vue sur le château de Mâlain, au premier plan, et des falaises de Baulme la Roche au second .

La courte mais raide montée qui nous mène à la grille du château, nous permet de nous rendre compte de l'avancement des travaux de restauration.

Point de sorcières, point de sabbat tout au long de ce circuit de 10,5 km accomplis sans pertes et incidents malgré le nombre de marcheurs !