Balade au-dessus des combes de Fixin et Brochon.
36 marcheurs de Fénay FLC démarrent du parc Noisot (grenadier au service de Napoléon 1er). En passant devant le resto situé en face des vignes du Clos de Napoléon, une partie du groupe s’attarde à la lecture des menus. « Il paraît pas mal celui-là à 19 euros» nous dit Patrick, petit nouveau et grand connaisseur.
Si tu vas au parc Noisot, n’oublie pas de monter sur le plateau. Ce qui se fait par une grimpette un peu raide de 2 km avalée rapidement car les marcheurs de tête ont accéléré le pas. Ils sont pressés de voir le soleil. Comme la météo l’a dit « après dissipation des brumes matinales, il fera beau » et sur le plateau (ou pelouse calcaire du Moulin à Vent) le soleil est là. L’ambiance est au beau fixe.
Nous empruntons une partie du circuit « Campagne de Russie ». Une petite descente légèrement glissante et nous voilà au-dessus des Cents Marches, les vraies, celles de Fixin. Après la traversée d’un bois de feuillus, charmes et bouleaux, ce sont les friches herbacées.
Nous franchissons, par un petit sentier bien entretenu, des bosquets de buis. Ces arbustes sont beaucoup appréciés par les sangliers. C’est pourquoi Martine tape sur...ses bâtons pour les faire fuir. Pas vu la queue d’un sanglier, ça marche. Quelques morceaux de mouchoirs en papier plantés sur des baguettes de bois interpellent tous les marcheurs. Enfin presque tous. Ce sont des indices mis en place par les chasseurs (les dimanches) pour signaler les couloirs où passent les sangliers. Ne restons pas là !
D’ailleurs, il est près de 4 heures et on se dirige vers une cabane de chasse située dans une belle clairière. Café, thés, gâteaux faits maisons. Il est temps de faire la photo de groupe. Un sourire et hop dans la boîte, pas à gâteaux, mais numérique. Ensuite, c’est la descente sur les vignes par un large chemin. Un perchoir en bois, (pour les chasseurs, pas pour les poules) amuse quelques personnes. La plus téméraire (ou la plus jeune ?) grimpe dessus. « On se croirait sur un télésiège ».
Et voilà les vignes, la plaine, le brouillard avec un « point de vue » qui mérite bien son nom car on ne voit rien. Notre rendez-vous avec le patrimoine de la Côte est raté. Ce sera pour une autre fois. On arrive à l’éolienne (autrefois le moulin) visible mais faiblement éclairée. Nous y laissons un membre du club qui a des ampoules…aux pieds. Balade de 9 km proposée par Bernadette et Robert.