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Le blog de Fénay-Loisirs-Culture

Avant la Fin...

19 Décembre 2012, 11:52am

Publié par fenay-loisirs

Villars12.012 (2)-001Direction les Hautes-Côtes, sous la grisaille, pour trente-trois marcheurs qui peuvent vous affirmer que le ciel est avec eux. A force de vous dire qu'il fait toujours beau, le mardi, on peut croire au mensonge, mais non. Un beau rayon de soleil sur fond bleu semble donner le départ mais sans plus.
Une vingtaine de sources reconnues, peut-être cent, Villars offre une montée très raide pour les jambes raides des seniors. L'organisateur est à l'index car le corps médical conseille un échauffement préalable sur terrain moyen. On pardonne quand même, à la veille de Noël.
De l'eau partout, des rus, des marigots où les sangliers viennent se baigner, au milieu des houx, des genévriers, des buissons de toutes sortes, même une plantation de cèdres du Liban. Dans les combes profondes et très humides, on remarque une couche épaisse de mousse bien verte sur les plus hautes branches. Sur le plateau on distingue soudain une forme qui traverse une zone herbue, suivie d'autres: une harde sans doute. Une paire de jumelles manque à l'instant.
Plus de dix communes parsèment cette zone à moins de six minutes chacune: Chaux  devant, Messanges, Bévy, Ternant, etc... N'oublions pas la belle Meuilley dans son superbe écrin. Ici, les rangs de vignes perdent leur rectitude et gardent leurs lignes parallèles mais en serpentant et suivant le terrain.
Point de vue sur la vallée de la Saône, au loin et, dans le bas, une fabrique de douelles de tonneaux ( ces planches courbes tenues par les cercles.) On utilise le merrain de chêne d'Auvergne, le meilleur paraît-il.
Et le Meuzin, au meilleur de sa forme, serpente dans sa vallée plus modeste mais ô combien jolie.
Retour devant la mairie installée, comme celle de Reulle-Vergy, au-dessus d'un lavoir de la fin du XIX ème; on jette quand même un coup d'oeil furtif au château de l'endroit qui clôt cette dernière marche de l'année 2012.
10 kilomètres, merci à Guy Leforestier, notre guide.
Photos dans l'album "automne 012"

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Départ du parc de la Colombière....

12 Décembre 2012, 08:43am

Publié par fenay-loisirs

Dijon.12.012 (6)Dijon longtemps appelée "la belle endormie"  sort de son sommeil avec ses nouvelles réalisations qui changent son aspect. Le  fameux tram dont on parle depuis de longs mois est le but des trente-quatre marcheurs de ce mardi.
Départ du parc de la Colombière créé par Le Nôtre puis remontée du Cours Général de Gaulle appelé Cours de la Reine avant la  Révolution: une petite bise (le vent) force la troupe à accélérer le pas pour se réchauffer. Tant pis pour les gants oubliés à la  maison, il faut mettre les mains dans les poches.
Place Wilson, jet d'eau à l'arrêt, pas de musiciens dans le kiosque et pour cause, il fait
un froid de canard. Il faut être un peu fou de se promener par un temps pareil mais à FLC, on ne se promène pas, on marche, nuance.
Chabot Charny a évité aux protestants de Dijon de faire les frais du massacre de la
Saint-Barthélémy. Le roi Charles IX lui en sut gré.
Buffon, le naturaliste, maître de forges à Montbard ; la ville a tenu à honorer ces grands hommes. Les GPS devraient rappeler cela aux automobilistes.
Le musée Rude est fermé, c'est dommage car les dames auraient posé la question habituelle: pourquoi le soldat est nu par ce froid?
Rue de la chouette, une caresse de la main gauche, en passant; maison Millière et rue Verrerie; Tour Saint-Nicolas, salut à Garibaldi; court recueillement devant la plaque
commémorative de Marcelle Pardé disparue à Ravensbruck, l'enfer des femmes.
Honte à la guerre !
Cité judiciaire, Conservatoire de musique, église du Sacré-Coeur et église orthodoxe.
Que d'étapes, que d'histoire dans cette ville si belle que nous aimons tant !
Passons à la modernité : nouveaux quartiers vers la Toison-d'Or en pleine mutation, le tram est là. Avant le départ, une boisson chaude, quelques chocolats et hop ! C'est parti, un peu tendues par tant de nouveautés, quelques adhérentes se cramponnent aux barres, une  demande si un pompon permet d'obtenir une partie gratuite, une autre réclame un tour de grande roue Place de la République, la fatigue sans doute.
Tout rentre dans l'ordre dans le bus et chacun rentre chez soi, bien content.
10 kilomètres bien gérés et animés par Marie-Louise et Robert, merci à eux.
Photos dand l'album "automne.012"

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Participation téléthon

9 Décembre 2012, 09:23am

Publié par fenay-loisirs

Country.Saulon12.012 (9)

TELETHON A SAULON LA CHAPELLE

Le tout nouveau groupe country de

FENAY LOISIRS CULTURE a donné sa

première représentation à Saulon la Chapelle

à l’occasion du téléthon 

En effet, créé voila environ trois mois et

constitué de 32 danseurs , le groupe a

travaillé chaque semaine les chorégraphies,sous la conduite de Licia, Fabrice et Claude,

afin d’en mémoriser les pas.

La persévérance a été récompensée..

Ce samedi 14 danseuses et un danseur de ce groupe, se sont produis afin d'apporter

leurs concours : vêtus de leurs tenues flambant neuves , ils se sont lancés sur la scène

au son de la musique country,  éblouissant ...!!

Un tonnerre d’applaudissement dans cette salle des fêtes de Saulon, fut une belle

récompense...

 

Bravo et longue vie au groupe country de FLC

 

photos dans l'album "loisirs ...culture"

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Visite de l'Expos.François et Sophie Rude

5 Décembre 2012, 15:57pm

Publié par fenay-loisirs

Expos.François et Sophie Rude (19)L’exposition François et Sophie RUDE, un couple d’artistes au XIXème siècle, a remporté un vif succès auprès des adhérents de FENAY LOISIRS CULTURE. Deux visites ont été programmées, le  28 novembre et le 5 décembre 2012 afin de permettre à 51 personnes de découvrir, sous la conduite d’un guide, ce couple d’artistes méconnu des Dijonnais.

François Rude est né à  Dijon le 4 janvier 1784, 5, rue  poissonnière (rue François Rude aujourd’hui). Fils de forgeron. Rien ne le destinait à cet avenir de grand sculpteur, mais Louis Frémiet lui fait découvrir les vertus de l’art. Il deviendra un sculpteur représentatif de la transition entre le néoclassicisme et le romantisme. Il travaillera avec Anatole Devosges , ami, et fils de François Devosges  fondateur de l’école de dessin de Dijon.

Premier prix de Rome en 1812. Puis Il accompagne dans son exil à Bruxelles son protecteur Louis Frémiet. Il y demeure 12 ans. Retour à Paris en 1827, en 1828 il présente au Salon  Mercure rattachant sa talonnière. En 1833  le  Petit pêcheur napolitain jouant avec une tortue (œuvre prêtée par le musée du Louvre). Ces œuvres  lui font remporter un immense succès.

François Rude est connu universellement par son chef d’œuvre le départ des volontaires  de 1792  ou La Marseillaise. Ce relief guerrier orne l’un des piédroits de l’Arc de triomphe de l’étoile à Paris (on peut voir un surmoulage de cette sculpture à l’ancienne église Saint Etienne à Dijon, aujourd’hui musée Rude. Cette œuvre, symbole patriotique, sera récupérée tout au long du XXème siècle par différents régimes politiques.

En 1821, il épouse à Bruxelles Sophie Frémiet, fille de son bienfaiteur. François Rude meurt à Paris en janvier 1855 avant d’avoir achevé Hébé  etL’aigle de Jupiter. Il est inoubliable avec sa longue barbe de patriarche.

Les promeneurs du parc Noisot à Fixin connaissent son Napoléon s’éveillant à l’immortalité appelé Réveil de Napoléon.

Sophie RUDE née FREMIET, est née rue des Forges à Dijon en 1797. Elève d’Anatole Devosges à Dijon, elle resta toujours attachée à sa ville natale. L’exil de son père à Bruxelles, fut une chance pour Sophie car cela lui permis d’entrer dans l’atelier de Jacques-Louis DAVID. Au début elle copia beaucoup son maître. De retour à Paris, elle s’éloigna rapidement de ce dernier. Elle peint tout d’abord des personnages mythologiques, ou des scènes d’histoire (La duchesse de Bourgogne arrêtée aux portes de Bruges), mais c’est surtout par ses portraits de la bourgeoisie qu’elle se fait connaître. Sa sensibilité, sa psychologie et son talent lui permettent d’exceller dans cet art. Elle n’a pas connu le même succès que François RUDE dans ce XIXème  siècle encore très misogyne.  Le fils unique du couple, Amédée, mourut à l’âge de 8 ans.

Sophie sert de modèle à son époux François, pour la célèbre statue de la Marseillaise.

A la mort de son époux, elle se battra afin d’obtenir que les deux dernières œuvres  qu’il n’avait pu terminer soient achevées, suivant sa conception et sous son nom, par Paul Cabet. Œuvres que nous pouvons voir au musée des beaux arts de Dijon.

Les trajectoires parallèles de ce couple d’artistes engagés nourris par la culture des lumières et des idéaux révolutionnaires, reflètent le bouillonnement créatif et politique de la première moitié du XIXème siècle.

« (…) mari et femme ont fait carrière côte-à-côte, la main dans la main(…) »

Visite très appréciée par les deux groupes, les commentaires des guides, passionnées par leur travail, ont pleinement satisfaits les visiteurs.

La  participation financière de l’Association FENAY LOISIRS CULTURE a permis de réduire le coût de la prestation des guides, pour chaque participant.

 

organisé par Marie-Louise et Robert clip FLC

photos dans l'album "expos" => Expos.François et Sophie Rude

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